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Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7A,
2. Rappelant la décision 32 COM 7A.4, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),
3. Exprime ses sincères condoléances aux familles des gardes tués au cours d'opérations de protection du bien ainsi que sa solidarité aux gardes et aux familles qui se sont retrouvés démunis après l'attaque et l'occupation de la station de Rumangabo en octobre 2008 ;
4. Regrette l'aggravation de l'insécurité qui continue à entraver la mise en œuvre des activités de conservation et qui met en péril la Valeur universelle exceptionnelle du bien mais exprime l'espoir que la nouvelle coopération entre les gouvernements congolais et rwandais aura pour résultat la restauration de la sécurité dans et autour du bien ;
5. Prie instamment l'État partie, en coopération avec la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), de renforcer ses efforts pour désarmer tous les groupes armés nationaux et étrangers opérant dans et autour du bien ;
6. Exprime sa plus vive préoccupation au sujet des projets de prospections pétrolières envisagés y compris dans le bien et prie également instamment l'État Partie de les exclure du territoire du bien;
7. Réitère sa position sur l'incompatibilité des opérations d'exploration et d'exploitation pétrolières avec le statut de patrimoine mondial;
8. Regrette également que l'État partie n'ait pas encore pris les mesures nécessaires pour déplacer, hors des limites du bien, le camp d'entraînement et de réunification de l'armée basé à Nyaleke ;
9. Réitère sa demande à l'État partie de mettre en œuvre les mesures correctives adoptées par le Comité du patrimoine mondial à la suite de la mission de suivi de 2006 et la mission de suivi renforcé de 2007 ;
10. Répète sa demande à l'Etat partie de développer en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et avec les Organisations consultatives un projet de déclaration de valeur universelle exceptionnelle et une proposition d'état de conservation souhaité pour examen par le CPM à sa 34e session en 2010 ;
11. Encourage l'autorité de gestion du parc et d'autres agences de l'Etat partie à poursuivre et renforcer leur travail visant à fournir des sources d'énergie alternatives au sein du bien, comme moyen de réduire les pressions dues à la déforestation et appelle la communauté internationale à soutenir ces activités ;
12. Demande à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2010, un rapport sur l'état de conservation du bien, incluant des information sur le stade d'avancement des projets d'exploration et d'exploitation pétrolières chevauchant le bien, une mise à jour sur le désarmement des groupes armés à l'intérieur du parc et des informations sur la situation des espèces phares du bien, l'étendue des empiètements et de la déforestation dans la région, le niveau de braconnage, ainsi que les progrès accomplis dans la mise en œuvre des mesures correctives, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010 ;
13. Décide de continuer à appliquer au bien le Mécanisme de suivi renforcé pour une année supplémentaire ;
14. Décide également de maintenir le Parc national des Virunga (République démocratique du Congo) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.